[Logement d’abord] Mobilisation des bailleurs sociaux pour le relogement des sortants d’hébergement en Hauts-de-France

Publie le 1 juillet 2020

Le 11 juin dernier, le Préfet de la Région des Hauts-de-France, Michel LALANDE, interpellait les bailleurs sociaux de la région sur les enjeux liés à la fin de la veille saisonnière annoncée le 10 juillet. Lors de son intervention, il a rappelé les excellents résultats de 2019 (1931 relogements soit 107% de l’objectif fixé). Un chiffre qui fait la démonstration de l’investissement et de l’engagement du mouvement Hlm régional aux côtés des plus fragiles de nos concitoyens. Il a également rappelé l’urgence de reloger 631 ménages avant la fin de la veille saisonnière annoncée le 10 juillet.

Les organismes de la Région se mobilisent pour atteindre cet objectif en agissant sur trois leviers :

  • Relogement direct de ménages en veille saisonnière afin de ne pas solliciter les structures d’hébergement à l’issue de cette période.
  • Fluidification des relogements entre l’hébergement et le logement.
  • Maintien dans les lieux des ménages de bonne foi en situation d’expulsion afin d’éviter de solliciter les structures d’hébergement.

A la date du 29 juin, les attributions depuis le déconfinement étaient en baisse de 15% par rapport à 2019, alors que l’écart pour les relogements de sortants d’hébergement n’était que de 2%. Ce très faible écart entre deux périodes, pourtant bien différentes dans leur contexte, permet de mesurer le dynamisme et l’engagement des bailleurs sociaux régionaux pour répondre aux situations d’urgence.

Dans le même temps, l’URH transmet, à tous les bailleurs et chaque semaine, un état de suivi hebdomadaire des attributions avec un zoom sur les sortants d’hébergement et un tableau de suivi de la réalisation des objectifs. Ces outils ont pour vocation à accompagner les bailleurs dans leur pilotage sur ces objectifs. Les collaborateurs de l’URH sont également à la disposition des équipes de gestion locative pour étudier avec elles les difficultés qui pourraient freiner les relogements.

Les conditions d’une plus grande fluidité ont clairement été identifiées :

  • Des ménages « administrativement prêts », avec tous les justificatifs réglementaires réunis,
  • La recherche d’une plus grande simplification, notamment sur les justificatifs de ressources en lien avec l’administration fiscale,
  • Des échanges entre professionnels des structures de l’AHI et du logement.

L’enjeu est de susciter une dynamique qui doit aller au-delà du 10 juillet, pour reloger le plus grand nombre de ménages sortants d’hébergement et ainsi permettre de proposer une réponse efficace aux ménages qui sont sans solutions. Une ambition partagée par l’ensemble du mouvement Hlm en région qui s’est toujours engagé en faveur des ménages les plus modestes.